Quelles sont les recommandations médicales pour une pratique d’activité par grand froid ?
Il n'y a pas de température contre-indiquée de manière absolue. Tout dépend de la présence des pathologies cardio-respiratoires, cutanées ou autres… Cela dépend aussi de l’activité pratiquée : par exemple, on risque l’hypothermie entre 0 et 3° C en activités cyclistes, on se refroidit vingt-cinq fois plus vite dans l’eau, en revanche on peut pratiquer les activités pédestres par températures négatives en prenant des précautions.
Il est indispensable d'insister sur la phase d’échauffement, qui doit être particulièrement soignée, sur l'adaptation de l’intensité (plus il fait froid, plus on limite l'intensité de l'effort) et enfin sur les équipements individuels (vêtements adaptés afin d’être bien couvert et isolé, accessoires…). Se munir d’une couverture de survie est également une sage précaution.
Il est donc difficile de donner une température de référence car cela dépend de multiples paramètres (ceux mentionnés ci-dessus mais aussi la condition physique, l’âge, le vent, le degré d'humidité...). Arbitrairement, on dit qu’on peut pratiquer par temps sec et froid jusqu’à – 5 °C/ - 10 °C. Nous déconseillons les pratiques en-dessous de – 10 °C.
Il est indispensable d'insister sur la phase d’échauffement, qui doit être particulièrement soignée, sur l'adaptation de l’intensité (plus il fait froid, plus on limite l'intensité de l'effort) et enfin sur les équipements individuels (vêtements adaptés afin d’être bien couvert et isolé, accessoires…). Se munir d’une couverture de survie est également une sage précaution.
Il est donc difficile de donner une température de référence car cela dépend de multiples paramètres (ceux mentionnés ci-dessus mais aussi la condition physique, l’âge, le vent, le degré d'humidité...). Arbitrairement, on dit qu’on peut pratiquer par temps sec et froid jusqu’à – 5 °C/ - 10 °C. Nous déconseillons les pratiques en-dessous de – 10 °C.
Quels conseils peut-on donner pour une pratique en sécurité par temps froid ?
> Avoir un équipement adapté, des pieds à la tête (le refroidissement de notre corps est plus rapide dans les zones des gros vaisseaux sanguins : cou et tête, aisselles, aines).
> Arriver sur l’activité en étant bien au chaud avant.
> Pratiquer un échauffement plus progressif et plus long (les claquages étant plus fréquents par temps froid du fait de la vaso-constriction), dans un lieu abrité des vents froids.
> Si l’on est à risque de crise d’asthme, il peut être utile de respirer à travers un foulard devant le nez et la bouche (l’air froid favorise le spasme bronchique).
> S’hydrater, avec des liquides chauds de préférence (en prévention mais aussi en « traitement » d’un refroidissement).
> Parmi les activités particulièrement à risque de refroidissement, voire d’hypothermie, la marche aquatique côtière, les activités cyclistes, les randonnées en montagne… Redoublez de vigilance !
> Il est nécessaire de consulter une météo fiable (renseignant notamment le vent et la température ressentie) avant les activités extérieures. Une température de 0 °C sans vent et avec du soleil est mieux tolérée qu’une température de + 5 °C sans soleil et avec du vent (phénomène de convection).
> Savoir annuler une séance, modifier son heure (préférer les heures les moins froides), ou la raccourcir.
Sportez-vous bien !
La Commission santé-médicale de la FFRS et Michaël Antoine, conseiller technique fédéral
Image par dae jeung kim de Pixabay